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Où vont les contenus ? Quelques idées sur le devenir des contenus digitaux.

“Content is King”, comme on le sait depuis longtemps. Et ça ne va pas changer demain.

Mais, sans vouloir manquer de respect au Souverain Contenu, on est bien obligés de constater que ces temps-ci, c’est un peu la révolution : IA, automatisation, nouveaux formats, nouvelles plateformes, évolution des attentes des utilisateurs, problèmes d’accessibilité, empreinte environnementale, anonymat, éthique, fake news… Ca fait beaucoup !

Résultat : les murs du palais tremblent comme jamais.

Une chose est certaine (selon moi) : le contenu restera Roi. Mais il va devoir s’adapter.

Qu’il s’agisse de recherches par IA, de formats immersifs ou de storytelling évolutif, essayer de réfléchir sur l’avenir du contenu est assez vertigineux.

Mais bon… Quand on a une agence qui s’appelle Lesmotspourleweb (un peu en sommeil ces derniers temps pour cause de confinements, indisponibilité, missions longues et autres péripéties), il est difficile de ne pas avoir envie de faire le point.

Alors allons-y : quelles sont les tendances ? Les innovations ? Les défis ? Où tout cela va-t-il nous mener ?

1. Le contenu digital à l’âge de l’IA et de l’ubiquité

Dans le monde fascinant du contenu digital, chaque année apporte son lot de changements et d’innovations.

Trois points en particulier semblent promis à marquer les années qui viennent : l’intelligence artificielle, l’évolution du SEO, et l’omniprésence des contenus.

Intelligence Artificielle : l’ère des bots en 3 clics et des vidéos en 10 minutes, ça nous mène où ?

L’intelligence artificielle n’est plus une curiosité technologique ; elle devient une nécessité pour quiconque souhaite rester compétitif.

Exemple concret : les chatbots. Ils ne se contentent plus de répondre à des questions basiques ; grâce au traitement du langage naturel, ils peuvent engager des conversations plus complexes et fournir des informations pertinentes aux clients en temps réel. Un mode d’emploi trop long à lire ? Le chatbot trouve en un clin d’oeil l’info dont vous avez besoin et vous fournit la réponse.

C’était de la science fiction il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui c’est le quotidien de beaucoup d’entre nous, et c’est plutôt simple à mettre en oeuvre : les vidéos fleurissent sur Youtube pour apprendre à créer un chatbot GPT en quelques clics et le connecter à votre site Web, à votre base de connaissances où à n’importe quelle source de contenu.

Quand à la vidéo, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que l’IA s’y intéresse. Les sites se multiplient et les offres se bousculent pour vous permettre de transformer un article de blog en une vidéo engageante en quelques clics. Chaque jour, on s’approche du moment où n’importe qui pourra créer une vidéo complète et réaliste à partir de quelques instructions simples (il est peut-être même déjà arrivé).

Evidemment, la musique et l’image sont du voyage : dans le train de l’IA tous les formats sont les bienvenus.

On le sait bien, l’IA a aussi ses limites : elle peut manquer de nuance ou de compréhension contextuelle, ce qui peut parfois entraîner des erreurs d’interprétation ou même des contenus trompeurs. C’est parfois très rigolo et ça nous rassure un peu… tant que nous les humains on peut rire un peu, on garde ce privilège, vous savez : “le propre de l’homme”… pour l’instant…

Mais avec les meilleurs esprits de la planète qui se penchent sur le berceau de l’IA, ces petits défauts de jeunesse s’estompent peu à peu, et les erreurs se feront bientôt plus rares.

Où tout cela peut-il bien nous mener ? Très loin. Un exemple : 

  • Aujourd’hui les outils d’IA génèrent du contenu, et commencent à savoir le personnaliser en temps réel selon le comportement et les préférences des utilisateurs. 
  • Demain, représentez-vous un site Web qui adapte son contenu en fonction des interactions passées, des besoins spécifiques et même de l’humeur présumée du visiteur.

Le créateur de contenus en moi a un peu le vertige… Mais passons à un autre sujet. Il se passe tant de choses, on ne peut que survoler…

Le Futur du SEO est déjà là. Spoiler : il s’appelle IA

Vous n’imaginiez tout de même pas que Google allait s’abstenir de mettre de l’IA partout ? Vous avez vu juste : le SEO à l’ancienne vit ses dernières heures : avec le déploiement annoncé de son nouvel affichage SGE (Search generative experience), Google avance à pas de géant dans l’intégration de l’IA pour rendre son moteur de recherche plus intelligent et plus centré sur l’utilisateur.

L’objectif ? Que vous n’ayez plus besoin de cliquer, car la réponse à votre question se trouvera sur la page de résultats de Google. La solution ? Une page de résultats intégralement générée par l’AI.

SGE est attendu en Europe dans les premiers mois de 2024, mais si vous voulez avoir un aperçu du futur, à vos VPN : il est déjà déployé (octobre 2023) aux USA, en Inde et au Japon.

Ca va être un bouleversement spectaculaire, que tous les pros du SEO attendent avec crainte et envie, un peu comme des surfers s’apprêtant à affronter la vague ultime… mais l’IA n’est pas une nouvelle venue chez Google. Petit rappel de quelques jalons importants : 

  • 2019 : mise en service de l’algorithme BERT (Bidirectional Encoder Representations from Transformers), conçu pour comprendre le contexte et la sémantique des phrases, permettant ainsi à Google de mieux saisir la nuance et l’intention derrière les requêtes des utilisateurs.
  • Depuis 2015 (oui, déjà !) : RankBrain utilise l’apprentissage machine pour analyser les nouvelles requêtes des utilisateurs et essaie de comprendre quelles sortes de résultats seraient les plus pertinents.

Bref : la révolution IA ronronne sous le capot de Google depuis près de 10 ans. En 2023 elle va prendre le contrôle de l’expérience de recherche côté utilisateur…

Comme toujours, Google donne le ton, mais Microsoft n’est pas en reste, puisqu’il a été le premier à intégrer l’IA en accès libre sur son moteur de recherche Bing : une version un peu simple de ChatGPT, mais qui a fait sensation, car elle était capable de trouver les informations en ligne et de les traiter “en live”. Ah ! Comme c’était excitant, ces premières conversations interactives en direct avec l’intégralité du contenu du Web, il y a quelques mois…. et comme elles nous semblent déjà naïves et maladroites aujourd’hui…

Mais tout va tellement vite qu’on n’y fait plus attention. Il y a mieux. Forcément mieux. Toujours mieux. Et un mieux qui demain sera déjà vieux.

L’extension du domaine du contenu

Ce tableau des tendances fortes ne serait pas complet sans un inventaire (un peu à la Prévert, sinon ce n’est plus un article de blog, c’est un livre) de tous les modes de consommation des contenus qui se proposent à nous (ou se proposeront bientôt à nous) et ne cessent d’évoluer… et de faire évoluer les contenus qu’ils contribuent à générer.

Internet des Objets (IoT) : Avec des réfrigérateurs, miroirs, et même des vêtements connectés, le contenu sera intégré dans notre quotidien. Cela signifie qu’il devra être encore plus contextuel et adapté aux différents modes de consultation.

Véhicules Autonomes : La montée des voitures autonomes pourrait créer un nouveau segment de consommation de contenu, nécessitant des formats adaptés aux temps de trajet (et compatibles avec la sécurité, donc un créneau pour de nouveaux formats audio).

Wearables de Santé : La santé connectée va générer une vague de contenus ultra-spécifiques, depuis des guides d’exercices jusqu’à des conseils médicaux personnalisés.

Smart Home : Les assistants vocaux deviennent des points de consommation de contenu, augmentant la nécessité de formats audio et interactifs.

Réalité Augmentée (RA) : La RA peut superposer des informations ou du contenu interactif au monde réel, ce qui implique de penser le contenu de manière spatiale et contextuelle.

Réalité Mixte : Combinant VR et RA, la réalité mixte offre des opportunités encore plus immersives et interactives pour le contenu.

Interfaces Neuronales Directes : Bien que futuristes, ces technologies pourraient un jour permettre une interaction directe entre le cerveau et le contenu numérique.

E-ink et Affichages Flexibles : Ces technologies permettent le contenu à être affiché en dehors des écrans traditionnels, comme sur des surfaces courbes ou même des tissus.

5G et au-delà : Des vitesses de connexion plus rapides permettront des formats de contenu plus riches et plus interactifs sans les contraintes actuelles de chargement et de latence.

Batteries Améliorées : Avec des dispositifs capables de fonctionner plus longtemps, les utilisateurs seront plus enclins à consommer des contenus longs et enrichis.

Bref, tout indique que les contenus vont élargir leur emprise à chaque domaine de nos vies.

Conséquences de la multiplication des modes de consommation, supports et appareils :

  • Diversification des Formats : Les créateurs de contenu devront être polyvalents, capables de produire du contenu pour une variété de devices et de formats.
  • Adaptabilité et Contextualisation : Le contenu devra être de plus en plus personnalisé et adapté au contexte spécifique dans lequel il est consommé.
  • Interactivité : L’interaction avec le contenu ne sera plus limitée à un écran tactile ou une souris; elle pourrait être vocale, gestuelle ou même neuronale, pourquoi pas ?
  • Éthique et Confidentialité : Avec l’omniprésence du contenu, les questions de vie privée et de consentement prennent une nouvelle dimension.

En résumé, les évolutions des devices auront un impact profond sur la création, la distribution et la consommation de contenu, ce qui rendra encore plus indispensable de mettre au point des stratégies de contenu flexibles et adaptatives.

2. Environnement, sécurité, fake news : les maladies incurables du contenu digital ?

Durabilité et Coût Environnemental du Digital

A l’heure où le changement climatique est au cœur des préoccupations, le coût environnemental du numérique ne peut plus être ignoré. L’hébergement de sites Web, la consommation d’énergie des data centers et même les transactions de cryptomonnaie ont un impact écologique.

D’après l’ARCEP le numérique représente aujourd’hui 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et 2,5% de l’empreinte carbone nationale selon l’Arcep …. et cela devrait tripler d’ici 2050 (je trouve ce chiffre très optimiste) (Source : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-empreinte-carbone-numerique-train-exploser-cause-ia-104727/)

Les entreprises doivent donc réfléchir aux solutions plus durables qui se multiplient, comme le passage à des hébergeurs verts ou la réduction de leur empreinte carbone numérique (l’éco conception Web, un domaine que je suis en train de creuser… Probablement un article bientôt), peut-être même en envisageant des « tokens » écologiques pour récompenser des comportements durables des utilisateurs.

Anonymat, Hacking et Sécurité

L’anonymat en ligne est un couteau à double tranchant dont les multiples lames sont affûtées de mille poignards… Euh. Pardon, je m’emballe. Pour le dire plus simplement, c’est un problème épineux.

Concrètement : d’un côté, il permet la liberté d’expression, ce qui est très bien (en plus d’être une liberté fondamentale) ; de l’autre, il peut encourager des comportements malveillants (je ne sais pas trop pourquoi j’ai écrit “il peut”… mais bon, faisons simple).

Les entreprises doivent mettre en place des mesures de sécurité robustes pour protéger à la fois les utilisateurs et elles-mêmes. Le développement de techniques d’authentification biométrique ou à deux facteurs, combinées à une éducation des utilisateurs sur les risques liés à la sécurité, sera crucial.

Un point important est que ces mesures de sécurité soient transparentes, et compréhensible par les plus vulnérables, ceux qui ne comprennent pas grand chose (voire rien du tout) au numérique et l’utilisent pourtant chaque jour (maman, par exemple).

Fake News et Intégrité de l’Information

Dans une ère de « post-vérité », où cohabitent plus ou moins pacifiquement de multiples vérités plus folkloriques les unes que les autres, l’intégrité de l’information est plus essentielle que jamais. Les plateformes doivent donc trouver le moyen (bon courage à elles) d’adopter des mesures rigoureuses pour vérifier la véracité des contenus qu’elles hébergent. Des outils d’IA spécialisés dans la détection de fausses nouvelles pourraient jouer un rôle significatif, mais ils devront être constamment mis à jour pour s’adapter aux nouvelles méthodes de désinformation.

(remarque en passant : l’IA ne peut pas tout. Lorsqu’on voit la dégradation générale de Twitter depuis sa prise de contrôle par Elon Musk et son changement de nom en X, on ne voit pas très bien ce qu’on peut sauver de ce genre de désastre).

Mais bon, soyons optimistes : ces questions soulignent le besoin d’un cadre solide pour guider l’adoption et l’utilisation de nouvelles technologies. Que ce soit à travers des réglementations gouvernementales ou des normes industrielles, le futur du contenu digital doit être construit sur des bases éthiques solides pour garantir une expérience utilisateur à la fois innovante et sécurisée.

Le Rôle de l’auteur Humain dans un Monde de Contenus Automatisés

À mesure que l’IA gagne du terrain, la valeur intrinsèque de la créativité humaine devient plus floue. Les machines peuvent traiter des données et suivre des algorithmes. Peuvent-elles remplacer l’intuition humaine, l’empathie ou la compréhension culturelle ? Nous le saurons bientôt...

Pour le moment (concentrons-nous sur les bonnes nouvelles), les auteurs, les créateurs de contenu et les artistes gardent le pouvoir de connecter des points que l’IA ne peut pas voir (jusqu’à quand ?) , offrant une profondeur émotionnelle que les machines ne peuvent pas imiter (pas encore ?)

Cela dit, les créateurs de contenus vont avoir du pain sur la planche pour rester dans la course.

Prédictions pour la décennie à venir :

  1. Collaboration Humain-Machine: Les auteurs utiliseront des outils d’IA pour faciliter la création de contenu, mais la touche finale sera humaine.
  2. Formation Continue: Les créateurs de contenu devront constamment mettre à jour leurs compétences pour rester compétitifs.
  3. Multi-compétences: Être bon dans une seule discipline ne suffira plus. Les auteurs devront également maîtriser le marketing, le SEO et même la programmation.
  4. Authenticité: Dans un monde saturé de contenu généré par l’IA, l’authenticité humaine sera un avantage concurrentiel.
  5. Réseaux de créateurs: La collaboration entre créateurs de différents domaines sera plus fréquente et plus fructueuse.

Vous faites comme vous voulez, mais personnellement, je garde ces recommandations bien au chaud pour prévoir l’évolution de ma petite agence.

3 – L’avenir des contenus, quelques repères

Des contenus qui vous vont comme un gant : le Pouvoir du Storytelling Évolutif

Le storytelling est à la mode, mais il n’a rien de nouveau. Il a toujours été un outil puissant pour engager les audiences. Cependant, avec l’extension du domaine des technologies immersives comme la réalité virtuelle (RV) ou la réalité augmentée (RA), la manière de raconter des histoires change. Par exemple, au lieu de lire ou regarder une histoire, l’utilisateur peut désormais « entrer » dans celle-ci. Cela offre aux marques l’opportunité de créer des expériences utilisateurs beaucoup plus captivantes et mémorables.

Exemple : Une marque de vêtements peut utiliser la réalité augmentée pour permettre à ses clients de « visiter » une boutique virtuelle dans laquelle ils peuvent non seulement essayer les vêtements pour “se voir dedans”, mais aussi suivre un récit dans ils sont le personnage principal, portant le vêtement dans des situations de la vie courante… et faisant des choix, puis vivant des expériences qui influencent leur décision d’achat.

Bien au-delà du simple achat en ligne, on peut imaginer une expérience engageante qui mélange contenu, expérience virtuelle et commerce… Un contenu qui vous colle à la peau.

Des contenus qui vous suivent partout : Approche Multicanale et Omni-Canal

Les utilisateurs interagissent avec les marques sur différents canaux : site Web, réseaux sociaux, applications, objets connectés etc. Une stratégie de contenu efficace doit donc être cohérente à travers tous ces canaux.

Un défi hier, un casse-tête pour les pros du marketing et du parcours client, bientôt résolu sans peine par les outils d’automatisation prêts à personnaliser l’expérience utilisateur en fonction des données recueillies sur les différents points de contact (même ceux qui échappent à la marque.

En allant plus loin, on peut tout à fait envisager (ou plutôt : on envisage déjà, depuis un moment) d’y ajouter l’historique de navigation chez les concurrents, par exemple, ou bien l’historique de vos géolocalisations (tiens ? Il a passé deux heures chez notre concurrent samedi, il est temps de lui envoyer une petite promo…).

Des contenus pour tous : inclusivité et Accessibilité

L’accessibilité n’est pas seulement une obligation légale, c’est aussi une bonne pratique commerciale. Des outils comme les vérificateurs de contraste de couleur et les transcriptions audio peuvent aider à rendre votre contenu accessible à un plus grand nombre de personnes, y compris celles ayant des handicaps… Il suffit pourtant d’y penser. Cela arrive trop rarement, et quand ça arrive, c’est souvent mal fait ou fait trop tard.

Un reproche que je peux m’appliquer : une bonne partie des sites Internet que j’ai livrés à mes clients ces dernières années n’ont pas fait l’objet d’une attention suffisante sur ce thème. J’ai l’intention de remédier à cette erreur.

Des contenus qui éclairent : veille Technologique et suivi des tendances

Pour rester dans la course, une veille technologique régulière et une volonté d’adapter votre stratégie en conséquence sont cruciales. L’open source et les plateformes communautaires peuvent être d’excellentes ressources pour rester à jour sur les dernières tendances et outils. Mais ces solutions technologiques ne résolvent pas le problème de la quantité toujours plus énorme d’informations prendre en compte.

L’intelligence économique, le travail sur les tendances, l’effort pour synthétiser le complexe et le rendre accessible (auquel cet article se veut une modeste contribution) deviendront des activités chaque jour plus stratégiques.

Conclusion : Vers un Avenir Intégré et Responsable ?

On pourrait dire encore bien des choses sur le futur du contenu, et on se tromperait probablement car la prochaine révolution est peut-être pour demain. En tout cas, le voyage en vaut la peine : un mélange fascinant d’opportunités, de problèmes épineux, de nouvelles perspectives et de défis à relever.

Quand j’ai appelé mon agence “Lesmotspourleweb” il y a une quinzaine d’années, on m’a fait la remarquer que c’était déjà daté car on entrait dans l’ère du rich media et du smartphone…. Je pense au contraire que les mots n’ont jamais été aussi importants.

Alors que l’IA et d’autres technologies émergentes ouvrent des portes à l’innovation et à l’efficacité, elles posent aussi de nouvelles questions éthiques et environnementales. Les meilleures pratiques évoluent également, face à la nécessité d’une approche intégrée qui valorise le storytelling, l’inclusivité, et l’adaptabilité.

Il ne suffit plus de simplement suivre la tendance. Pour réussir ses contenus, chacun doit se positionner, trouver l’approche la mieux adaptée à ses objectifs et à ses valeurs.

Que ce soit par le biais d’une utilisation responsable de la technologie, l’adoption de pratiques durables ou la création de contenu plus accessible, l’avenir appartient à ceux qui peuvent allier innovation et responsabilité.

Et n’oublions pas, dans ce monde numérique toujours plus complexe, l’humain reste au cœur de toutes ces interactions. Les technologies viennent et partent, mais notre besoin fondamental de connexion, d’information et d’inspiration reste le même. Donc, en regardant vers l’avenir, rappelons-nous que le contenu n’est pas seulement une question de mots ou de pixels, mais un moyen puissant de toucher les vies.


Pour aller plus loin : tendances et prédictions

Après toutes ces considérations, essayons de nous y retrouver en dressant un panorama synthétique des tendances actuelles et des futurs envisageables pour les contenus, leur création, leur consommation, leurs formats… Bref, un petit tour d’horizon prospectif

Tendances Actuelles 

  1. Content Atomization : Une seule pièce de contenu est décomposée en plusieurs petits morceaux pour être partagés sur différents canaux.
  2. SEO Piloté par l’IA : Utilisation d’algorithmes pour analyser le comportement de recherche et optimiser le contenu en conséquence.
  3. Storytelling Interactif : Contenus comme les histoires sur Instagram ou les articles Web qui permettent une certaine interaction de l’utilisateur.
  4. Format Vidéo : Le contenu vidéo continue de dominer, notamment en raison de la popularité des plateformes de streaming.
  5. Chatbots et IA : Pour le service client et la personnalisation du contenu, les chatbots et les algorithmes de recommandation sont omniprésents.
  6. Voice Search & Smart Speakers : Augmentation de la recherche vocale et de la consommation de contenu via des haut-parleurs intelligents.
  7. Contenu Éphémère : Des contenus qui sont visibles pour une courte période et qui disparaissent ensuite, comme les stories sur les médias sociaux

Futurs Envisageables 

  1. Hyper-personnalisation : L’IA pourra créer des contenus dynamiques basés sur l’historique et le comportement en temps réel de chaque utilisateur.
  2. Immersivité Augmentée : Avec l’avancement de la VR et de la RA, attendez-vous à des expériences de contenu plus immersives.
  3. Blockchain pour la Transparence : Cette technologie pourrait être utilisée pour garantir l’authenticité et la transparence du contenu.
  4. Analyse Emotionnelle : Les algorithmes pourraient détecter l’état émotionnel des utilisateurs et ajuster le contenu en conséquence.
  5. Interfaces Neuronales : Interagir avec le contenu par la pensée n’est plus de la science-fiction, mais une possibilité future.
  6. Contenu sur IoT : Comme les appareils IoT deviennent plus courants, ils deviennent aussi de nouveaux canaux pour le contenu.
  7. Monétisation Directe : Avec l’émergence de la blockchain et des crypto-monnaies, les créateurs pourront être rémunérés directement par les consommateurs.
  8. Ethique et Durabilité : Une attention croissante sera accordée à la création de contenu éthique et durable.
  9. Cybersécurité : Avec la prolifération du contenu, la sécurisation de celui-ci devient un enjeu majeur.
  10. Nouveaux Formats Narratifs : Émergence de formats inédits qui explorent des manières plus interactives et non linéaires de raconter des histoires.

Conséquences pour les créateurs de contenus 

  • Compétences Diversifiées : Les créateurs devront être polyvalents et aptes à créer du contenu pour une variété de formats et de devices.
  • Éthique et Transparence : Les créateurs et les distributeurs devront prêter attention aux questions éthiques, notamment en ce qui concerne la manipulation et la sécurisation des données.
  • ROI et Analytics : La mesure du retour sur investissement (ROI) sera de plus en plus précise grâce à l’analyse de données avancée.

En résumé: des changements rapides et significatifs se profilent à l’horizon, impulsés par la technologie, l’évolution des habitudes des consommateurs et des considérations éthiques. Pour rester compétitif, ne va pas être suffisant de vouloir s’adapter rapidement aux nouvelles tendances. Il va falloir les comprendre, le plus en amont possible.

Des sites Web oui, mais des sites web qui donnent des résultats

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Lesmotspourleweb, nouveau départ

Après une trop longue période d’inactivité, le blog de lesmotspourleweb reprend du service.
Un article en forme de feuille de route (pour l’agence, mais aussi pour tous ceux qui se demandent comment faire pour améliorer et enrichir leur site Web) pour commencer, avant de passer aux choses plus opérationnelles et d’entrer dans les détails.

Résumé :

La stratégie est ce qui permet à votre site Web d’être utile (et rentable), de donner des résultats, de faciliter votre travail, de satisfaire vos clients, d’en trouver de nouveaux.
Vous aider à mettre en place une stratégie qui donne des résultats, c’est ça la nouvelle priorité de lesmotspourleweb.

– lesmotspourleweb continuera à développer des sites Internet en utilisant WordPress, mais ça ne suffit pas. Si vous ne savez pas quoi faire de votre site Internet, vous n’aurez aucun résultat et vous aurez perdu de l’argent et de l’énergie pour rien. Nous ne voulons plus faire de sites qui ne servent à rien. Ca n’est pas notre mission, ça n’est plus notre métier.

– lesmotspourleweb revient sur son activité de base (qui avait pris un peu moins d’importance ces dernières années) : la stratégie de contenus, l’expérience utilisateur, le SEO, le webmarketing. Parce que ce sont les principaux outils pour obtenir des résultats.

Pourquoi ? Parce qu’il ne suffit pas d’être sur Internet, ce qui compte c’est d’obtenir des résultats, et c’est ça notre métier.

(lisez l’article quand même, car il y a plein d’illustrations de ce qu’on peut faire pour rendre son site Web plus utile et obtenir des résultats)

Vous avez besoin d’une stratégie pour votre site Web

Livrés à eux-mêmes, rares sont les clients qui savent faire vivre leur site, le rendre utile, s’en servir pour développer leur activité, leur visibilité, pour générer des ventes, des contacts, des partenariats. Et c’est pourtant pour ces raisons qu’on investit dans un site Internet.

J’ai mis du temps à réaliser cette évidence. Parce que j’étais absorbé par mon activité : depuis quelques années, j’ai développé de nombreux sites pour mes clients, surtout avec Drupal et WordPress. Cette activité prend beaucoup de temps.

Pour cela, j’ai un peu mis entre parenthèses les autres prestations de lesmotspourleweb : stratégie éditoriale, expérience utilisateur, référencement (on ne peut pas tout faire, les journées sont courtes…)

Aujourd’hui je réalise que c’était une erreur, mais comme toutes les erreurs, c’était une erreur utile.

C’était une erreur, car la plupart des sites que j’ai créés pour mes clients sont quasiment inutiles. Inutiles car inutilisés. Pour la raison évoquée plus haut :

Livrés à eux-mêmes, rares sont les clients qui savent faire vivre leur site, le rendre utile, s’en servir pour développer leur activité, leur visibilité, pour générer des ventes, des contacts, des partenariats.

Lesmotspourleweb, 2023, se citant lui-même après avoir enfin mis le doigt sur la source de toutes ses frustrations professionnelles

Le moment est venu de réparer cette erreur, et de rendre mes prestations plus utiles : réaliser des sites, oui, mais des sites utiles, rentables, visibles, vivants. Pas des sites qui ne servent à rien. Plus jamais.

Heureusement, il y a des exceptions à ce constat pessimiste. Certains clients ont pris en main leur site et savent l’utiliser pour développer leur activité, pour vendre leurs produits, pour améliorer leur visibilité. Ces exceptions prouvent qu’un site Web, bien utilisé, est un support précieux pour se développer et se faire connaître.

Je n’ai jamais abandonné l’idée que les contenus étaient mon coeur de métier (Par exemple, en 2020, avec mon amie Valérie Van Oost, nous avons rédigé un livre blanc et créé le site content-first.fr dédié à la stratégie de contenus.

Mais ça ne me suffit pas de travailler parfois sur les contenus, parfois sur le code : les deux se complètent et se nourrissent. Ils ne s’opposent pas : un site Internet est un projet vivant, qui évolue et s’adapte aux besoins. Il se cultive comme un jardin : on ajoute des fonctionnalités et des contenus, on en supprime.

Et surtout, un site Internet n’est pas simplement un site Internet. C’est un écosystème. Un site Internet qui réussit ne reste pas posé là, sur le Web, en attendant qu’on veuille bien le visiter.

En résumé, un site web c’est : Un site + des contenus + une stratégie

Le chaînon manquant, dans la plupart des cas, c’est la stratégie. C’est elle qui donne la dynamique, qui met en mouvement le site, qui rend utile les contenus.

C’est ça qui m’intéresse, depuis toujours : aider mes clients à rendre leur site Internet utile, parce que le site est bien réalisé ET parce que les contenus et les fonctionnalités sont utiles.

Un site qui donne des résultats est un site utile, et un site Internet peut être utile de plusieurs manières :

  • Utile à vos clients existants, en ajoutant des fonctionnalités pour faire fonctionner votre business (ou) leur association, en ajoutant des contenus pour les aider et mieux les servir.
  • Utile pour élargir votre audience, trouver de nouveaux prospects et clients, votre communication, votre visibilité, votre chiffre d’affaires.

Quelques exemples basiques, (et la liste est longue), dans deux domaines importants

Stratégie 1 : améliorer le service rendu à vos clients existants (et travailler plus efficacement)

Un site Web, ce n’est pas forcément une carte de visite en ligne que personne ne regarde. Ca peut devenir un véritable outil de travail au quotidien, un outil pour rendre votre équipe plus efficace, un extranet pour collaborer avec vos clients et partenaires, un outil de vente, un service à part entière. Quelques exemples :

  • Une page de paiement pour permettre à vos clients de régler facilement leurs factures.
    Même si vous ne faites pas de commerce en ligne et si vous n’avez pas de produits à vendre, il existe des solutions simples et sécurisées pour se faire payer en ligne.
    Une fois la page mise en place, il suffit d’insérer un lien dans vos factures, et le client peut vous régler en quelques minutes. Ca lui simplifie la vie, c’est donc bon pour votre image, et c’est bon pour votre trésorerie !
    Depuis que j’ai ajouté un lien de paiement à mes factures (plus exactement, au mail qui les accompagne), je suis réglé bien plus rapidement en moyenne. Les clients qui ne souhaitent pas régler en ligne restent tout à fait libres de le faire. Mais même eux payent plus rapidement en moyenne, comme si l’existence du lien leur donnait l’idée que c’est plus facile…
  • Le planning en ligne, avec prise de rendez-vous si votre activité consiste à recevoir (ou visiter) des clients. Par exemple, si vous exercez une profession médicale ou paramédicale, il est facile d’intégrer Doctolib à votre site. Pour les autres cas, des solutions multiples existent pour vous faciliter la vie, rendre votre service plus agréable à utiliser pour vos clients, automatiser les tâches fastidieuses de gestion de votre agenda (ne rien avoir à faire lorsqu’un client annule un rendez-vous, ça vous dirait ?).
    Paiement en ligne ou pas ? Rendez-vous en visio ou pas ? Toutes les solutions sont envisageables. Le web s’adapte à vous, et non l’inverse.
  • Un système de support client pour permettre à vos clients et partenaires de vous soumettre leurs problèmes et trouver la réponse à leurs questions. Si votre activité s’y prête, il est très facile de mettre en place un service pour centraliser toutes vos conversations avec vos clients : ils envoient un mail à l’adresse de support, ou bien ils se connectent, ils posent leur question ou vous expliquent leur problème, et tout est centralisé. Plus de mails qui se perdent, plus d’informations oubliées : chaque client a son espace, chaque problème a sa page, où vous retrouvez toutes les informations utiles.
    C’est un gain de temps précieux si vous travaillez seul (tout l’historique d’un client au même endroit, c’est tellement mieux que rechercher dans ses vieux mails !), c’est un outil indispensable si vous avez une équipe pour gérer vos clients (si un membre de l’équipe n’est pas disponible, un autre peut reprendre le cas, il a toutes les informations et l’historique à portée de clic).
    Il existe des outils puissants et simples à utiliser, avec des formules gratuites ou peu coûteuses pour les petites structures, et des formules très puissantes lorsque votre service client prend de l’importance.
  • Une FAQ pour répondre aux questions les plus fréquentes : si vous n’avez pas besoin d’un système de support client complet et complexe, une FAQ est la solution toute simple, mais pas si fréquente que ça. C’est très utile pour réduire le temps passé à répondre sans arrêt aux mêmes questions. Un client vous pose la question ? Vous lui envoyez le lien vers la réponse parfaitement rédigée (ça fait des années que je me dis que je vais faire une FAQ rien que pour ça, mais le cordonnier, comme dans la fable, est souvent mal chaussé… )
    Il existe des outils pour créer une section ergonomique et simple à utiliser, aussi bien pour les visiteurs que pour la personne chargée de gérer la liste de questions (oui, c’est vraiment idiot de ma part de ne pas déjà avoir une FAQ en ligne. Je crois que je vais m’y attaquer dès la fin de cet article).
  • Un blog pour fournir des informations et des conseils à vos clients. C’est encore plus basique comme idée, mais ça donne toujours des résultats (et parfois spectaculaires).
    A l’époque où je bloguais, même si c’était de façon irrégulière, j’ai pu constater à quel point ca pouvait être utile pour être visible, et même pour attirer des clients, mais pas seulement : un bon blog attire ces clients potentiels, bien sûr, mais également des partenaires, des prestataires, et génère de nouvelles conversations précieuses pour le développement de votre activité
    Autre avantage c’est le moyen le plus efficace pour améliorer le référencement de votre site (sujet abordé plus bas dans cet article).
    J’ai cessé de bloguer car je n’avais plus grand chose à raconter à mes clients : WordPress ne les passionne pas, et ils ont bien raison. J’ai l’intention de m’y remettre maintenant que je redéploie mon activité vers les mots plus que vers le Web (et à vrai dire, ça me manque un peu)
  • Un portail client où vos clients peuvent suivre l’avancement de leurs projets, Si votre activité s’y prête, vous pouvez utiliser et intégrer à votre site Web des outils de gestion de projet tels que Trello ou Asana (pour ne citer que les plus connus) pour faciliter la collaboration avec vos clients, les tenir informés, échanger avec eux et avec leurs équipes. Là encore, comme pour un système de support client, cela permet d’éviter les mails qui se perdent, les nouveaux arrivants qui n’ont pas tous les documents, le projet qui s’arrête parce que la personne tombe malade et toutes les infos sont dans un dossier sur son ordinateur.
  • Un CRM pour suivre vos prospects et vos échanges commerciaux. Là aussi il existe plein de solutions, que vous pouvez intégrer à votre site Internet pour ne perdre aucune opportunité et gérer vos prospects de manière plus efficace, plus professionnelle, en augmentant vos chances de leur proposer la meilleure prestation et de les convaincre.

    Toutes ces améliorations pour faire de son site Internet un outil de travail sont assez simples à mettre en place, et s’intègrent très bien pour fonctionner en bonne intelligence.

    Bien conçu et bien réalisé, un site Internet peut être un moteur pour votre activité, vous simplifier la vie et vous rendre plus efficace, même si vous ne cherchez pas à développer votre activité ou conquérir de nouveaux clients (mais êtes-vous certain que vous n’aimeriez pas développer votre activité ? Lisez tout de même la partie suivante…).

    Vous l’avez compris : aujourd’hui on n’a plus le droit d’avoir un site web isolé de son activité quotidienne. Tous les outils existent pour en faire le coeur de votre système et décupler votre efficacité.

Stratégie 2 : Augmenter votre visibilité, votre audience, votre chiffre d’affaires, trouver de nouveaux clients

C’est la partie la plus classique, la mieux documentée pour rentabiliser son site Internet, mais pas toujours la mieux gérée. Là aussi il y a plein de choses à faire :

  • Une boutique en ligne. Toutes les activités ne justifient pas une boutique en ligne, mais il n’est pas nécessaire d’avoir des centaines de produits pour que ça vaille la peine d’en créer une. Le commerce électronique fonctionne très bien, et ceux de mes clients qui ont une boutique sont parmi les seuls à rentabiliser l’investissement de la création de leur site Internet. Le coût n’est pas énorme comparé aux bénéfices d’avoir une boutique en ligne.
    L’aspect technique est assez simple à surmonter, mais une boutique en ligne ne marche que si elle est accompagnée d’une stratégie et d’un travail éditorial : rédaction des fiches, politique commerciale, promotions, référencement, newsletter, publicité. C’est tout un écosystème à mettre en place, sans lequel les chances de succès sont maigres.

    Et pour ce genre de projet, rien ne vaut une agence qui sait à la fois fabriquer la boutique et mettre en oeuvre la stratégie…
  • Améliorer le référencement de votre site (et donc le nombre de visiteurs) en optimisant les mots-clés, en créant des backlinks et en créant du contenu de qualité pour votre blog.
    Un blog bien tenu crée en quelques mois du trafic qualifié, et c’est le moyen le plus efficace pour être visible et développer votre activité.
    Mais si en plus de bloguer vous soignez votre référencement, alors les résultats seront bien plus spectaculaires, plus rapides, et plus durables. Les nouveaux outils de référencement tels que Semrush, Ahrefs, Answerthepublic, ou encore Buzzsumo permettent d’affiner votre stratégie, d’optimiser vos articles pour de meilleurs résultats, de connaître votre concurrence et de trouver le meilleur positionnement.
    Le référencement ne se limite pas aux articles de blog : les pages thématiques de votre site sont également très importantes (pages produit, description des prestations, études de cas, etc…).
    Le référencement est avant tout une histoire de contenu, mais il comporte aussi des aspects techniques (le code, la performance du site, le temps de chargement, etc.). Quoi de mieux qu’une agence qui a l’expérience de ces deux aspects ?
  • Mettre en place des campagnes publicitaires en ligne pour attirer de nouveaux prospects. Les plateformes publicitaires telles que Google AdWords ou Facebook Ads sont un moyen simple et rapide pour atteindre votre public cible. Une campagne bien optimisée est un investissement qui donne des résultats, et apporte de nombreux bénéfices en dehors du chiffre d’affaires supplémentaires : en effet, les outils d’optimisation proposés sont précieux pour mieux connaître votre cible, ses besoins, son profil, et les arguments qui la font réagir.
  • Utiliser les réseaux sociaux pour vous développer. En théorie, les réseaux sociaux sont le graal pour un consultant éditorial : on peut mettre en place une stratégie qui marche sur un outil existant, dans un écosystème tout prêt à l’emploi. Pas besoin de créer un site Web, pas besoin d’un développeur, pas besoin d’hébergement, de WordPress, de référencement : il suffit de réussir sur les réseaux sociaux et les millions de followers sont au rendez-vous !
    Il y a des exemples, mais ce sont des exceptions. Le succès est loin d’être garanti, et lorsqu’il arrive il peut être éphémère : il suffit d’un faux pas pour qu’une audience se détourne d’un influenceur.
    Cela dit, les réseaux sociaux ont un énorme potentiel. Une stratégie « classique » appuyée sur un réseau social soigneusement choisi est nettement plus judicieuse. Trouvez le bon dosage entre un site bien fait, un compte social actif et des publicités bien ciblées, et c’est le graal.
  • Utiliser le mail marketing pour gérer vos campagnes. Le mail marketing reste l’outil le plus puissant et le plus efficace pour développer votre liste de contacts et pour envoyer des campagnes email ciblées. Avec des outils tels que Mailchimp ou Sendinblue, c’est simple, ludique et ça donne des résultats.
  • Utiliser des outils d’analyse web pour mesurer les performances de votre site et pour identifier les zones d’amélioration. Rien qu’avec Google Analytics, il y a de quoi obtenir des résultats spectaculaires.

Conclusion (dans laquelle on redit ce qu’on a déjà dit dans l’introduction)

En résumé, mon nouveau projet n’est plus de faire des sites Internet, c’est de faire des sites internet qui donnent des résultats.

Mon constat : la plupart de ces sites ne servent pas à grand chose. Les clients me payent pour réaliser un site, et une fois en place le site ne vit pas. Personne ne s’en occupe. Faute de temps, faute de motivation, faute de compétences.

Un site Internet ne sert à rien si personne ne s’en occupe et si personne ne le visite. Pour que des gens le visitent, il faut que quelqu’un s’en occupe, et la plupart de mes clients ne savent pas comment s’occuper de leur site Internet. C’est de ma faute. Leurs sites ne servent pas à grand chose. Et peu de gens les visitent. J’ai travaillé pour rien, et ils m’ont payé pour pas grand chose.

Un site Internet peut faire tout ça. Mais pour pouvoir faire tout ça, un site Internet ne doit pas rester une plaquette en ligne, jolie et bien écrite mais jamais mise à jour.

Voilà, j’ai à peu près fait le tour de tous les nouveaux horizons que je souhaite explorer avec lesmotspourleweb.


Je reviendrai sur chacun de ces aspects dans le blog (qui va retrouver un rythme plus soutenu). Et je vais également appliquer à lesmotspourleweb tous les bons conseils qui précèdent, car lesmotspourleweb en a bien besoin, et qu’un cordonnier mal chaussé ne devrait pas le rester.

Pratique : tout ce qu’il faut savoir pour choisir et créer votre nom de domaine

pme nomdedomaineAprès avoir discuté avec quelques lecteurs de ce blog, j’ai retenu une suggestion : créer des articles pratiques pour vous permettre de mieux comprendre le fonctionnement d’Internet, et éventuellement de réaliser vous-même quelques opérations simples bien qu’essentielles.

J’inaugure donc cette rubrique avec le sujet du nom de domaine, puisque  le choix du nom de domaine est la première étape de toute réalisation sur le Web.

Le nom de domaine est l’adresse de votre site, que les internautes devront taper pour le visiter. Vous connaissez bien sa forme :  google.com ou laposte.fr sont des noms de domaines.

Un nom de domaine est un ingrédient essentiel de votre stratégie Internet : c’est sous ce nom que les internautes vous connaîtront. Autant dire que si vous faites une erreur à ce stade, vous la regretterez longtemps. Voici l’essentiel de ce que vous devez savoir pour vous lancer :

Concurrence, protection, propriété du nom de domaine

Vous pouvez acheter le nom de domaine de votre choix, pourvu qu’il ne soit pas déjà pris (règle du « premier arrivé, premier servi »). Cependant, il est indispensable effectuer quelques vérifications préalables :

 Première vérification : le nom de domaine que vous souhaitez acquérir est-il déjà pris ? Si c’est le cas, vous n’avez plus qu’à chercher une autre idée.

Il existe de nombreux outils pour effectuer cette recherche d’antériorité. Vous pouvez utiliser par exemple celui de l’AFNIC (http://www.afnic.fr/fr/votre-nom-de-domaine/outils/recherche-de-disponibilite/). Profitez-en pour lire toutes les informations, très complètes, qu’on trouve sur ce site de référence.

 Existe-t-il une marque déposée qui porte le même nom que le domaine que vous envisagez d’acheter ? Rien ne vous empêche d’acheter le domaine s’il n’est pas déjà réservé, mais si votre activité est similaire à celle de la marque en question, vous risquez d’être attaqué en concurrence déloyale. En revanche, si vous avez des activités très différentes, cela ne devrait pas poser de problème. Pour effectuer une vérification : http://www.inpi.fr

 Les variantes de votre nom de domaine sont-elles déjà prises ? (par exemple, si vous voulez déposer truc.com, est-ce que truc.fr ou truc.net sont déjà pris ?). Si c’est le cas, vous découvrirez peut-être que vous avez un concurrent, et que vous n’avez pas forcément intérêt à adopter un nom de domaine trop proche du sien, au risque d’entretenir la confusion auprès des internautes.

– Y a-t-il des noms de domaines concurrents portant des noms très proches ? (par exemple si vous souhaitez acheter majolievoiture.com, vous aurez intérêt à vérifier que ma-jolie-voiture.com n’est pas déjà pris). Ici, l’idée est la même : plus votre nom de domaine sera unique et éloigné de noms de domaines déjà utilisés, moins on risquera de vous confondre avec un éventuel concurrent.

Critères de choix d’un bon nom de domaine : longueur, caractères accentués, etc…

Sur le plan technique, un nom de domaine en .fr ou .re doit comprendre au moins 3 et au maximum 63 caractères choisis parmi les lettres A à Z et les chiffres 0 à 9. Il est possible d’utiliser le trait d’union (ou tiret catradin) mais pas les espaces, apostrophes, tiret demi-catradin (tiret bas), etc.

Depuis 2012, il est possible d’enregistrer des noms de domaine à caractères composés (accents, cédilles…) sur la plupart des extensions (.fr, .com, etc.). Mais les internautes ont l’habitude des noms de domaines sans accents ni caractères complexes, donc je vous conseille de n’y avoir recours que si c’est indispensable (par exemple été-a-la-plage.com « sonne » mieux que ete-a-la-plage.com mais vous ne faites pas une grande opération en utilisant caractère.com plutôt que caractere.com, et vous augmentez le risque d’erreur).

Si vous hésitez entre plusieurs, idées, retenez que le plus court est le mieux, car les internautes sont paresseux, et puis un nombre croissant d’entre eux visitera votre site depuis des appareils mobiles sur lesquels il est parfois pénible de taper un nom trop long.

Un nom de domaine court est une bonne chose, mais le plus important est qu’il soit facile à mémoriser et facile à taper sans erreur, et cela dans toutes les langues des publics auxquels votre site est destiné.

Achat d’un ou plusieurs nom de domaine ?

Un nom de domaine ne coûte que quelques Euros par an. Si vous en avez les moyens, il peut donc être confortable d’ »assurer », en achetant différentes extensions (.net, .com, .org, .fr) et variantes (avec et sans tirets, avec et sans accents).

Les avantages :

  • Occuper le terrain pour vous protéger de la concurrence;
  • Récupérer les internautes qui se trompent en tapant votre adresse (vous pouvez rediriger tous vos domaines vers la version principale

Comment acheter un nom de domaine ?

Les noms de domaines sont gérés, et donc commercialisés, par des entreprises agréées (bureaux d’enregistrements, ou « registrars »). Vous en trouvez un annuaire complet sur le site de l’AFNIC (www.afnic.fr). Acheter un nom de domaine se fait en trois clics. Il suffit de vous munir de votre carte bleue et de visiter le site d’un registrar.

Ce que vous devez savoir, c’est qu’un nom de domaine n’est utilisable que s’il est associé à un hébergement; un espace sur lequel vous allez placer votre site Internet et ses fichiers. Vous avez donc tout intérêt à acheter les deux en même temps. En effet, si vous achetez votre nom de domaine chez un prestataire, et l’hébergement chez un autre, il vous faudra effectuer une manipulation technique pas très simple pour les associer.

Chez les registrars vraiment spécialisés dans les noms de domaines comme Gandi (gandi.fr) ou Amen (amen.fr), vous trouverez des services d’hébergement rudimentaires, qui conviennent pour démarrer mais pas plus. Vous y trouverez également toutes les explications pour associer votre nom de domaine à l’hébergement de votre choix.

Chez les hébergeurs, vous achèterez le nom de domaine et l’hébergement en package, et tout sera déjà configuré automatiquement. Si vous débutez, c’est un vrai avantage.

J’ai une préférence pour la solution hébergeur, et j’utilise peu les services comme Gandi et Amen. Mais si vous gérez de nombreux domaines, et que vous changez souvent d’hébergement, vous opterez peut-être pour une autre solution que la mienne.

J’héberge tous les sites que je réalise chez deux hébergeurs : ovh (www.ovh.com) et chez 1and1(www.1and1.fr), avec une légère préférence pour ovh, que j’ai vu naître et grandir et qui me donne la satisfaction d’ »acheter français ». Je ne possède pas d’actions chez ces hébergeurs, et je ne gagne pas d’argent en vous les recommandant, mais je les pratique au quotidien, et je peux vous garantir que :

  • Leurs services ne sont pas chers
  • Votre site sera hébergé dans des bonnes conditions, et les pannes seront rarissimes
  • Vous aurez un service technique à votre disposition
  • Si votre site remporte un succès incroyable, vous pourrez faire évoluer votre solution.

Il peut être tentant de choisir un hébergeur situé hors de France, car certains d’entre eux offrent des services très attractifs. Mais la localisation du serveur sur lequel votre site est hébergé influence votre classement sur Google. Préférez un hébergement dans le pays où se trouve la majorité de votre public.

Nom de domaine,  sous-domaine et autres subtilités

Sans entrer dans les détails, retenez que le nom de domaine n’est pas l’intégralité de l’adresse Internet de votre site.

Un nom de domaine est de la forme nom.extension. Par exemple : lateteatoto.com. C’est cet ensemble dont vous êtes propriétaire lorsque vous achetez un nom de domaine.

Une fois que vous êtes propriétaire du nom de domaine lateteatoto.com, vous pouvez sans demander à personne la moindre autorisation, et sans bourse délier :

  • Créer des sous-domaines différents (par exemple : www.lateteatoto.com, intranet.lateteatoto.com, forums.lateteatoto.com, mail.lateteatoto.com etc…)
  • Ajouter des pages, des rubriques et des ressources sur votre domaine, qui seront accessibles chacune à sa propre adresse : lateteatoto.com/blog, lateteatoto.com/actualités, etc…

Bref : une fois propriétaire d’un domaine, vous êtes chez vous pour proposer aux internautes toutes sortes de destinations de votre choix.

Et après ? Je fais quoi avec mon domaine ?

Une fois que vous possédez un nom de domaine et qu’il fonctionne, vous avez deux choses à faire :

  • Configurer votre email et créer vos adresses pour envoyer et reçevoir du courrier électronique depuis votre domaine
  • Créer votre site

A suivre… Je vais réaliser des petites vidéos de toutes ces opérations, pour que vous puissiez réaliser à quel point c’est simple.

Voilà, j’espère que ce premier article « pratique » sera utile à certains d’entre vous. N’hésitez pas à me suggérer des thèmes à aborder. A très bientôt.

Le temps est la ressource la plus rare. Comment s’organiser pour faire vivre votre présence Web ?

pme chronophageLe problème, avec Internet, ça n’est pas le coût des outils (les  meilleurs sont souvent gratuits), ni leur difficulté de mise en oeuvre. Le problème, c’est le temps qu’il faut consacrer à votre projet Internet :

  • Le temps nécessaire pour trouver les bons conseils sur la stratégie judicieuse
  • Le temps pour dénicher les outils adaptés à votre besoin
  • Le temps pour apprendre à s’en servir, ou pour trouver un prestataire qui puisse le faire à votre place pour un tarif non prohibitif
  • Et surtout, une fois que tout est en place, le temps que vous devrez passer à gérer le système : répondre aux mails, mettre à jour les informations, suivre vos performances, améliorer votre référencement, rédiger la newsletter, assurer votre présence sur les réseaux sociaux…
  • Sans compter le temps qu’il faudra continuer à consacrer à faire un peu de veille, pour identifier les pistes d’améliorations ou les nouvelles tendances

L’entreprise se trouve donc confrontée à des problèmes de ressources humaines et de temps. Je sais parfaitement cela : alors que c’est mon métier, que je connais la bonne stratégie et les outils, et que je sais m’en servir, je manque de temps pour le reste, le suivi au quotidien qui est pourtant l’aspect le plus important du dispositif.

La clé pour s’en tirer ? S’organiser. Il existe plein d’outils et de méthodes pour gagner un temps fou. Je reviendrai dans d’autres articles sur les plus importants d’entre eux, mais voici déjà une liste des solutions les plus simples qui me permettent de gagner du temps pour diffuser mes contenus.

(suite…)

Les trois étapes de votre présence en ligne

pme cycle conversion 510x382Le thème principal de ce blog est de vous aider à comprendre le pourquoi et le comment d’une présence sur Internet. La présence sur Internet, c’est bien plus large qu’un simple site Web : il s’agit d’un ensemble d’activités destinées à tirer parti de ce média, et à obtenir des résultats.

Le processus est complexe, mais la démarche, elle, est plutôt simple. On peut la schématiser en trois étapes :

 

 

  1. Sens
  2. Trafic
  3. Conversion

Phase 1 : trouver un sens

Au début, la meilleure attitude est d’observer afin de comprendre l’environnement dans lequel on se situe, et de se poser les bonnes questions. Brûler cette étape, c’est l’assurance de rater les suivantes. A ce stade, votre objectif principal est de faire émerger un plan d’action et des objectifs pour la suite : donner un sens à votre démarche.

Les principales activités à ce stade consistent surtout à observer, à collecter des informations, à prendre des notes :

  • Connaître les sites concurrents
  • Trouver vos clients, fournisseurs, interlocuteurs sur Internet : sur leurs sites, mais également sur Twitter, LinkedIn et tous les endroits où vous pourrez interagir avec eux, et observer comment ils communiquent
  • Commencer à établir une liste d’idées pour votre futur site (choses à dire, exemples de sites réussis à vos yeux, etc…)
  • Commencer à identifier les sites et blogs de référence pour votre univers : ceux qui parlent de votre secteur professionnel, mais aussi ceux qui abordent les principales préoccupations de vos clients.

A l’issue de cette étape, vous commencerez à avoir une vision plus claire de l’environnement dans lequel vous vous apprêtez à évoluer, et des objectifs que vous pouvez vous fixer.

Phase 2 : Créer du trafic

C’est là que vous créez votre site. Généralement, dans un premier temps, un site vitrine qui présente votre activité. A ce stade votre objectif est d’acquérir la meilleure visibilité possible.

Les activités principales de cette étape sont :

  • Création de contenus, enrichissements divers de votre site
  • Participation aux discussions sur les réseaux sociaux (selon votre type d’activité, LinkedIn, Twitter et/ou Facebook)
  • Eventuellement, acquisition de fichiers de prospects, e-mailing
  • Référencement, suivi de vos résultats sur Google
  • Recherche de liens
  • Webanalytics, mesure des résultats

Phase 3 : Convertir

Au bout d’un moment, vous aurez atteint un plateau : un flux constant de visiteurs fréquenteront votre site. Le problème suivant consiste à les fidéliser, à leur donner envie de revenir, à les transformer en clients, en prescripteurs, en partenaires, en membres de votre club, selon votre site.

C’est là que vous ferez évoluer votre site (mise en place d’une boutique ? d’un espace réservé à vos membres ou à vos clients ? Newsletter  ? Extranet ? Site communautaire ? Cela dépend de nombreux facteurs). C’est là, surtout, que vous commencerez à vous intéresser à l’optimisation de vos résultats, et au suivi de votre taux de conversion. Votre obsession : optimiser la proportion d’internautes qui passent sur votre site et effectuent les actions conformes à vos objectifs.

Activités principales lors de cette phase :

  • Optimisation du contenu, création de « landing pages »
  • Enquêtes auprès des visiteurs
  • Audit ergonomique
  • Tests A/B pour rendre les pages plus performantes
  • Et, encore et toujours, suivi de vos statistiques de fréquentation et de l’atteinte de vos objectifs.

Et une fois arrivé à la fin de cette phase ? Eh bien on recommence : pour aller plus loin, c’est le moment de se poser de nouvelles questions, de réviser vos objectifs, de rénover votre concept, et ensuite de mettre en oeuvre votre stratégie améliorée, avant de mesurer les résultats, d’optimiser, puis de recommencer à nouveau.

Un processus simple et cyclique, en trois phases, sans cesse renouvelées. Au cours des prochaines semaines, je reviendrai en détail sur chacune des phases, chacune des activités, chacun des outils qui peuvent vous aider à être efficace et à réussir votre progression.

Pourquoi avez-vous besoin d’un site web ?

J’entends encore des gens m’expliquer qu’ils n’ont pas vraiment besoin d’un site Web. Mon intime conviction, c’est qu’ils ont tort. La liste des bonnes raisons pour avoir un site Internet est très longue. Je ne vais pas vous l’infliger, mais me contenter de l’essentiel :

1 – Parce que désormais, c’est sur Internet que les gens cherchent l’information

Le chiffre varie selon les études et les secteurs, mais la tendance est là : désormais, une majorité de français s’informe sur Internet avant tout acte d’achat et/ou de prise de contact. Moralité : si vous n’êtes pas sur Internet, vos futurs clients ne sauront jamais que vous existez. Et par conséquent ils ne seront pas vos futurs clients.

2 – Parce que c’est utile pour vos clients existants

Retrouver votre adresse, votre numéro de téléphone, suivre vos actualités, obtenir une précision, vous poser une question : vos clients et partenaires ont besoin d’informations vous concernant, parfois. Si les informations utiles se trouvent sur votre site, ils prendront l’habitude de le consulter plutôt que vous appeler à tout moment. C’est plus simple pour eux, encore plus simple pour vous.

3 – Parce que ça facilite le bouche à oreille

« Moi je connais un super (ici mettez votre activité), il s’appelle (ici mettez votre nom) »….

Si vos clients et amis vous apprécient, ils parlent de vous autour d’eux. Ce sont vos meilleurs commerciaux. Alors pourquoi ne pas les aider ? Un site bien fait, avec une adresse web facile à retenir, les aidera à orienter facilement vers vous toutes les personnes qui pourraient être intéressées…

« Moi je connais un super (ici mettez votre activité), il s’appelle (ici mettez votre nom) . Va sur son site Web www.(ici mettez votre adresse), tu trouveras toutes les infos ».

Vous sentez la différence ? Plus les gens pourront prononcer cette phrase facilement, plus votre site Web travaillera pour vous.

4 – Deux exemples extrêmes : l’Expérimental Cocktail Club et le Mary Celeste

Pour attirer de nouveaux clients, rendre service aux clients existants et faciliter le bouche à oreilles, vous n’avez pas besoin d’un site compliqué. Une illustration : Prenez quelques secondes pour visiter les sites de deux bars à cocktails parisiens : l’Experimental Cocktail Club et le Mary Celeste. Points communs entre ces deux sites ?

  • Une seule page,
  • une adresse,
  • un numéro de téléphone,
  • pas de texte,
  • et un lien vers la page Facebook.

Inutile ? Pas du tout. Des dizaines de gens se connectent chaque jour sur ces sites pour y trouver le numéro de téléphone, les horaires d’ouverture, afin de réserver et d’organiser leur soirée. Ce sont deux excellents exemples de sites minimalistes mais utiles. Les avantages sont nombreux : aucune mise à jour, dépense minimale, efficacité maximale… Bravo ! (Au passage, je vous recommande chaudement ces deux établissements, où l’on boit des cocktails de qualité et où le service est adorable).

5 – Parce que ça vous permet de rendre des services supplémentaires.

Evidemment, la solution radicale de mes amis de l’Experimental Cocktail Club et du Mary Céleste n’est pas la seule option. Elle correspond à leur univers, à leurs contraintes, à leur politique de communication. Un site Internet doit parfois, pour être rentable, s’enrichir d’informations supplémentaires ou proposer des services utiles. Quelques exemples :

  • livrer dans le monde entier,
  • proposer une prise de rendez-vous ou une réservation en ligne,
  • annoncer vos événements,
  • échanger des données avec vos fournisseurs
  • collaborer avec votre équipe
  • proposer des promotions,
  • dialoguer avec vos clients…
  • etc.

Bref, selon votre activité, vos besoins, votre degré d’implication, votre site Web peut vous permettre de travailler plus efficacement et d’être plus utile.

6 – Parce que ça vous rend attentif

Avoir un site Internet vous incitera à aller visiter ceux de vos concurrents, à découvrir leur offre, leurs services, leur manière de communiquer. Vous apprendrez beaucoup, vous trouverez des idées, vous apprendrez à identifier les erreurs à ne pas commettre. Bref, un site Web est une motivation supplémentaire pour apprendre et vous améliorer.   En résumé : vous avez besoin d’un site Internet. Si vous faites partie des presque 50% d’entreprises (ou d’associations) qui n’ont pas encore fait le pas, vous n’avez aucune raison d’attendre ! En plus, vous pouvez démarrer avec quelques Euros seulement. Ca sera l’objet de la prochaine note de ce blog.